Laylow est né en 1993, il est originaire de la banlieue de Toulouse. Il fait ses premières armes dans la musique en 2013 avec son premier EP « Roulette russe » en duo avec l’artiste toulousain Sir’klo.
Laylow a ensuite enchaîné avec 4 EP solo disponibles sur toutes les plateformes : Mercy, Digitalova, .RAW puis .RAW-Z.
Ce format de l’EP, il l’a expérimenté et retourné dans tous les sens. Le 21 février dernier il nous a offert Trinity, son premier album, qui marque une nouvelle étape de sa carrière et qui est un premier aboutissement du travail et des expérimentations qu’il a pu faire sur ses 4 premiers projets.
En dehors de la musique Laylow est aussi un grand passionné de logiciels, il touche un peu à tout, de Logic pro à After effects en passant par Premiere et des logiciels de 3D. Il voit le numérique comme un outil pour maximiser nos compétences et exploiter au maximum le potentiel de chaque êtres humains. Cette passion pour le numérique l’a finalement amené à créer son propre logiciel : Trinity.
Trinity est sans nul doute l’album le plus travaillé et le plus ambitieux de 2020. Avec ce projet Laylow nous donne une démonstration de tout son talent et de sa créativité, il est très investi à tous les niveaux de l’album que ce soit sur les prods et le mix mais aussi la réalisation des clips ainsi que le visuel de la pochette.
« Laylow, bien sûr, DigitalMundo, j’suis l’Man of the year » Laylow – MEGATRON
Trinity est un album très cinématographique à l’instar de JVLIVS d’SCH mais cette fois on est plongé dans un univers mêlant industrie, virtualité et sciences fiction. Le titre de l’album est d’ailleurs tiré du film Matrix, grand classique du genre.
Comme on l’a vu précédemment, l’album est construit comme un logiciel informatique, c’est quelque chose que l’on a jamais vu auparavant dans le rap. Laylow va donc pousser la musicalité et la créativité plus loin que n’importe qui auparavant.
Il n’a d’ailleurs jamais été inscrit dans un cadre artistique, il n’a aucune limite. On peut sans hésiter affirmer qu’il est en avance sur son temps puisqu’il ne cherche pas à suivre ses aînés et n’a pas commencé la musique par mimétisme de ses idoles; non, Laylow c’est plutôt un chercheur de sonorités, un laborantin de la musique qui se créer son propre chemin.
En 2013 à l’orée d’un succès proche Laylow nous balançait ça :
« T’aurais pu imaginer, ne serait-ce qu’imaginer hein, être en train de gratter l’album, en train de poser le dernier morceau d’un EP, que peut-être toute la France va écouter ? »
Quelques années plus tard il se retrouve bel et bien à présenter un album à tous les amateurs de rap en France, comme quoi, cette avance sur son temps que l’on ressent dans Trinity ne date pas d’hier. Laylow est plus que jamais dans le futur et il est entrain de nous embarquer avec lui dans sa matrice.